Archive | octobre, 2011

L’élaboration d’une stratégie logistique

28 Oct

–          Votre profil correspond à notre poste de consultant supply chain.

–          Cool !

–          Cependant afin de valider vos compétences nous voudrions vous faire passer un dernier test.

–          Un test ?

–          Oui, vous avez 1 stylo, ce tas de feuille blanche et 30 minutes pour nous présenter une méthodologie d’élaboration d’une stratégie logistique.

–          eeuuuh

 

 

Lorsque l’on veut dessiner la supply chain d’un outil industriel, on réalise un plan directeur logistique. Il s’agit d’une étude qui va définir l’arborescence de la chaine d’approvisionnement, depuis les fournisseurs jusqu’au point de consommation des clients. Un plan directeur logistique reflète la stratégie logistique d’une entreprise. Il se base sur les contraintes des fournisseurs, les attentes des clients et du type de service que souhaite mettre en place l’entreprise qui l’établit.

 

            Le plan directeur logistique est composé de plusieurs routes to market. Les routes to market définissent les circuits physiques depuis la source des fournisseurs jusqu’aux points de livraison des clients, voir jusqu’aux points de vente de ces derniers. Généralement une route to market mise en place pour une famille de produit, c’est-à-dire un ensemble de caractéristiques qui font que les contraintes liées à l’approvisionnement de ce type de produits seront identiques.

 

Les données d’entrée qui vont définir une famille de produit et permettre le choix d’une route to market adaptée sont :

 

Les conditions fournisseurs : Leur première caractéristique est souvent leur situation géographique. A cette contrainte importante viennent s’ajouter les capacités de production, les délais de livraison et les conditions commerciales (remise proportionnelle au volume par commande, incoterm négocié, taille de lot, capacité de production …)

 

La valeur des produits : généralement le budget alloué aux charges logistiques d’un produit est déterminé en fonction du prix de vente de ce produit (rapporté au prix, à la tonne, à l’unité, …). Un produit de faible valeur nécessitera une route to market basée sur l’économie d’échelle, alors qu’un produit à forte valeur ajoutée se basera d’abord sur la qualité de l’acheminement. On ne peut pas transporter ensemble des médicaments et des bouteilles d’eau.

 

Le volume : plus le volume de marchandise approvisionné par une route to market sera important, plus les moyens à mettre en place le seront aussi. Les volumes sont l’une des principales conditions déterminant l’arbitrage entre frais fixes et frais variables au moment du choix de la route to market

 

Le coût des ruptures de charge : le coût de manutention des produits n’est pas le même s’il s’agit de palette à charger dans un camion, ou de la mise à FOB d’un container. Généralement, le logisticien recherche à en diminuer le nombre. Les ruptures de charge vont automatiquement affecter le coût, les délais et la qualité de la chaine logistique. Mais lorsqu’il y a des flux plus complexes, un arbitrage est nécessaire.

 

La nature des produits : indépendamment de leur valeur intrinsèque, les spécificités physiques des produits définiront le type schéma logistique à mettre en place : respect de la chaine de froid, transport en vrac, en citerne, poids, …)

 

Les conditions clients : le type de client à livrer va souvent être la base de départ lors du design de la chaine logistique, notamment dans la grande distribution ou l’industrie automobile. Les contraintes clients peuvent être la distance physique, sa zone d’achalandage, ses capacités de stockage, la fréquence de rotation des produits, … 

 

Les routes to market sont définies par le nombre échelons intermédiaires et la fonction de chaque échelon (acteurs, sites, activités). On mesure leur performance en se basant sur leur coût global et sur leur impact sur la qualité du service client.

 

Les catacombes

28 Oct

Le secret le plus ténébreux de Paris…

Paris est en apparence une ville normale, avec ses rues, ses habitants, ses restos et ses activités culturelles (pour faire simple). Mais sous Paris, existe un autre monde, une ville souterraine, un temple mystérieux.

Il existe des passages, si étroits, si perdus qu’ils passent inaperçus.

Mais quand on cherche bien, c’est-à-dire qu’on connait quelqu’un qui connait quelqu’un qui est pote avec…, on peut trouver un guide, un sage, un maitre de ce labyrinthe et de ses secrets.

Trouver une entrée est relativement facile. Mais une fois la plaque d’égout soulevée, le trou dans le mur repéré, l’aventure commence !

Imaginez un dédale de couloir sans fin, des murs qui s’effritent, des croissements indifférenciés et soudain un cul de sac ! Vous venez de ramper, marcher, parfois courbé, parfois immergé (évitez la saison des pluies). Vous avez perdu la notions du temps, des distances. Et tout cela dans le noir et le silence le plus complet. Pas le moindre bruit, ni la plus petite lueur ou le plus mince filet d’air…

 

Par contre la température est parfaite ! L’eau mouille mais rafraichie agréablement. En groupe, on se suit en file indienne, à la lueur des lampes frontales et on chantonne la mélodie de Fort Boyard à tour de rôle.

Soudain, votre lampe éclair un mur plus éloigné. Une salle secrète ! Alors on sort les bougies, le saucisson, la bière et la musique ! Rapidement vous êtes rejoins par d’autres communautés d’aventuriers. A 15 mètres sous terre, les danses sont endiablées et on oubli vite qu’on ne se connait pas.

6h, il est temps de rentrer. Vous prenez un chemin un peu plus court et vous retournez à la surface. Si vous êtes égaré, vous pouvez compter sur les cataflics (25 EUR) et les cataphiles (une bière ou un bisou) pour vous ramener.

D’abord l’air, puis la lumière. Vous respirez un grand coup, vous sortez d’un rêve. Dans le métro, les matinaux vous observent bizarrement, à cause de la boue et de votre regard. Le temps d’une nuit, vous avez quittez Paris pour rejoindre le Temple Maudit !

This is my ghetto

28 Oct

Enfin ! C’est arrivé ! La semaine dernière, le mardi matin, les habitants du bassin Lémanique se sont émerveillés à l’ouverture des volets de la fine robe blanche qu’ont revêtue les montagnes pendant la nuit. Au lycée et dans les collèges, tout les jeunes Riders ont eu la même réflexion : « c’est bon pour la sous couche ».

D’ici quelques semaines les télésièges reprendront vie, les éleveurs deviendront perchiste et le prix de la pinte de bière dans les stations sera multiplié par 2. Oui, tout est prévu pour accueillir le grand exode, le déversement des villes et des campagnes sur les montagnes. Pendant quelques mois, la Savoie, l’Isère, la Haute Savoie vont devenir the place to be !

Posé non chalamment sur un télésiège, le skieur s’interroge «  est ce que je mets mes après ski pour sortir ce soir ? » « Les moniteurs de ski ont-ils une âme ? » ou « Y a vraiment des gens qui habitent ici toute l’année ? ».

Car oui ! Il y a une vie après le ski ! Pour mieux faire connaitre leur culture, un groupe de la banlieue de Samoëns, qui  n’a absolument rien à voir avec Fatal Bazooka, on écrit une chanson sur la vie d’un ado en Haute Savoie.

Les avis sont mitigés sur la qualité musicale du titre de Snake Eyes. Mais on ne peut nier que les paroles décrivent avec humour et précision l’état d’esprit des jeunes Yautards.

La légende raconte que le CD s’est très bien vendu à la FNAC d’Annecy…

Weezigo

14 Oct

Le mois dernier Biba publiait un article (on a tous des secrets) sur ces nouveaux hommes qui  tendent à revenir aux valeurs simples, à se rapprocher de la Nature.

C’est vraaaiiiii. Mais comment faire ? Où aller ? Que faire une fois là bas ? La ville nous a dévorés. Elle nous possède, elle nous entrave. Il est impossible de rejoindre une terre vierge depuis la Garenne Colombes à pied.

C’est un labyrinthe, une prison ! Où les plus démunis, ceux qui n’ont pas de voiture ou de carte imaginaire dézonée le weekend, oublient peu à peu le murmure du ruisseau et le cri d’une chute d’eau …

Par contre si vous avez un moyen de locomotion, faites un saut sur le site www.weezigo.com/!

 

Plus fort que le petit pommé, mieux renseigné qu’un office de tourisme et plus accessible qu’un autochtone, ce site vous renseigne sur les spot d’escalade, les randos sympa, les plages aux plus belles vagues,  les petits chemins à VTT, les rivières à Kayak … Bref, ce que Dame Nature a de plus précieux, d’unique… donc interdiction de balancer ses mégots par terre !

Et si vous êtes bloqués à Paris, consultez ce site aussi. Car chaque arrondissement renferme des secrets. Le plus ténébreux n’y est cependant pas dévoilé…

La performance de l’outil industiel

14 Oct

–          Qu’est-ce que vous recherchez dans un outil industriel?

–          Moi ? Ça dépend des situations. Parfois j’ai besoin qu’il soit rapide, parfois qu’il ait une énorme capacité de production.

–          Mais une entreprise ne peut pas les collectionner ! En un mot, de quoi avez-vous besoin pour être compétitive ?

–          En un mot ? Agilité.

            Fabrice Mocellin nous donne la définition suivante de l’outil industriel :

            « Par outil industriel, nous entendons le système de production  comprenant les différentes zones de stockages, les outils industriels et les moyens de transport entre chaque maillon de la chaine logistique. L’outil industriel est donc le système (physique et informationnel) maîtrisé par l’entreprise qui permet de transformer un besoin client en une commande livrée sur ses quais. »

 

            L’outil industriel correspond donc à la chaine interne  d’approvisionnement et de distribution  d’une entreprise, en y incluant les différents outils de production.

            L’agilité de l’outil industriel correspond à la souplesse recherchée par le logisticien. C’est l’une des clefs de la performance de l’outil industriel.

            Pour cela, les logisticiens vont travailler sur le choix des machines destinées à produire les biens (temps de changement de série, cadence, minimum run, …), sur l’organisation et les procédures qui régissent les espaces de stockage, sur les plans de transport établis et sur l’ensemble des flux d’informations que vont se transmettre les différents maillons pour coordonner leur action.

            L’ensemble des actions mises en place et des investissements réalisés doivent permettre de mieux répondre aux fluctuations du marché, à la hausse comme à la baisse, tout en maintenant des délais et des coûts compétitifs.

            L’agilité d’un outil industriel est définie par trois de ses caractéristiques : sa flexibilité, son élasticité et sa réactivité. La recherche de ces caractéristiques permet à l’outil industriel d’avoir une souplesse suffisante pour répondre aux variations des besoins du marché sans pour autant nuire à la santé financière de l’entreprise.

 

            La flexibilité est la capacité de l’outil industriel à fournir à un client des produits à des volumes différents sans que cela modifie ses coûts logistiques relatifs à chaque produit pris individuellement. C’est-à-dire que l’entreprise aura sensiblement les mêmes coûts logistiques par palette si elle répond à une commande de 10 palettes ou 100 palettes.

 

            L’élasticité est la capacité de l’outil industriel à fournir à un client des produits à des volumes différents sans que cela modifie les délais de livraison pour le client. C’est-à-dire que l’entreprise est capable de livrer ses clients dans le même laps de temps quand elle doit livrer 10 palettes ainsi que dans le cas où elle est chargée de la livraison de 100 palettes.

 

            La réactivité est la capacité de l’outil industriel à rétablir la maîtrise de ses flux après avoir dû répondre à une perturbation dans son fonctionnement. Par exemple, si un entrepôt est saturé suite à un écart important entre les prévisions et les ventes réelles, la réactivité de l’outil industriel sera sa capacité à trouver une solution de stockage supplémentaire sans que cela n’affecte les livraisons.

Le café, Oldelaf & Mr D

14 Oct

C’est la rentrée, Il est de retour. 

Vous l’aviez oublié pendant les vacances, avec les siestes, la piscine et les grasses mat’s. Non pas qu’il vous dégoutez, non, mais vous aviez le temps de prendre le temps.

Mais maintenant, vos journées sont plus longues. Vous avez pris plein de bonnes résolutions. Vous vous êtes remis au sport. Vous avez augmenté votre charge de travail. Vous speedez !

Et lui il est là, apparemment un fidèle allier, qui vous donne un rythme, une capacité de travail insoupçonnée.

Vos nuits raccourcissent. Les bonnes résolutions oui ! Mais métro boulot dodo non ! Le réveil est difficile, mais ce n’est pas si grave, il est là. Il vous rend ces heures volées à Morphée. Son pouvoir serait-il magique ? Non !! Diabolique !

Prenez garde ! Prenez garde ! Méfiez-vous du Café !

 

Grand-mère se joue de nous, on a eu l’occasion de noter que le recours au chien ténébreux devait rester sporadique. Mais alors vers qui nous tourner, qui va nous accompagner tout au long de la journée.

Facile, il faut revenir aux Sources, à la Puissance des Montagnes : L’EAU !

Qui nettoie les muscles, accélère le renouvellement des cellules et soulage les migraines.

Et rassemble les gens en soirée, depuis 3 décennies…